La Belle endormie

Durée: 1h50 - Genre: Drame
Date de sortie: 10 avril 2013
Réalisateur: Marco Bellocchio
Acteurs: Toni Servillo, Isabelle Huppert, Alba Rohrwacher, Michele Riondino, Maya Sansa

Le 23 novembre 2008, l'Italie se déchire autour du sort d'Eluana Englaro, une jeune femme plongée dans le coma depuis 17 ans. La justice italienne vient d'autoriser Beppino Englaro, son père, à interrompre l'alimentation artificielle maintenant sa fille en vie


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Bande annonce du film "La Belle endormie"

Critiques

Frédéric Mignard (aVoir-aLire.com)
Marco Bellochio s'éprend d'un fait de société qui déchira l'Italie et en extrait toute la complexité dans une réflexion sur le droit à la mort au coeur d'un film choral qui confine au sublime. Totalement bouleversant.

Cyril Béghin (Cahiers du Cinéma)
Chaque situation n'avance que par basculements, coups de folie enchaînés et entrechoqués, gestes en apparence insensés jetés par des personnages que d'autres regardent avec stupeur. "La Belle Endormie" est sans doute moins impressionnant que Vincere, (...) mais il trouve une autre manière de formuler cette course à la folie.

Louis Blanchot (Critikat.com)
"La Belle endormie" a deux fardeaux, deux courages : celui d'être un vrai mélo, venu de lui-même s'emmêler dans un gros sujet. Sauf qu'au lieu de s'enfoncer mutuellement, ces deux poids s'équilibrent : on dirait que les gros sabots de son histoire poussent naturellement la mise en scène à manoeuvrer à pas feutré.

Pascal Mérigeau (Le Nouvel Observateur)
(...) "La Belle Endormie" [mêle] avec virtuosité les intrigues, [dessine] de la classe politique italienne un tableau saisissant. (...) Le regard que [Marco Bellocchio] n'a cessé de porter sur le monde paraît avoir gagné encore en acuité.

Alain Grasset (Le Parisien)
Ce film sur la fin de vie est éprouvant en raison de séquences réalistes. Mais il est surtout très fort émotionnellement.

Michel Berjon (Les Fiches du Cinéma)
En mettant en scène des cas concernés par l'acharnement thérapeutique, Bellocchio chante un superbe hymne à la liberté et à la vie, évitant le pamphlet sans chercher non plus le consensus.

Jean A. Gili (Positif)
La sensibilité de la mise en scène ne dédaigne aucun personnage, elle invite à percevoir et à recevoir la vie dans sa plénitude.

Sophie Grassin (TéléCinéObs)
La mise en scène au cordeau sert admirablement ce sujet volcanique qui cible avec puissance les pères de la nation, le cynisme et les fausses croyances.

Jacques Morice (Télérama)
A chaque fois émergent des inter­rogations, qui dépassent la controverse autour de l'euthanasie, (...) [que] Bellocchio traite avec une liberté et une fluidité étonnantes.

Damien Aubel (Transfuge)
Bellocchio excelle à marier ambiances et tonalités: au mélo grand-bourgeois en huis-clos de la partie de la "divana" se superposent l'énergie post-ado des amours de Maria et surtout la réjouissante comédie du pouvoir jouée par les camarades sénateurs d'Uliano.

Arnaud Schwartz (La Croix)
Avec "La Belle Endormie", [Bellocchio] signe néanmoins un film (parfois un peu longuet) qui, à défaut d'être neutre, évite la surenchère et s'efforce de poser cette complexe question avec respect et nuance.

Thomas Sotinel (Le Monde)
Pour faire tenir les pièces hétéroclites de cette maison Italie, Bellocchio recourt parfois à des ficelles trop grosses (...). Heureusement, il peut compter sur ses interprètes. Tom Servillo (...) propose un travail analytique (...). Alba Rohrwacher (...) n'a pas grand-chose à faire pour forcer l'émotion (...). (...) Enfin, Isabelle Hupert (...) apporte une dimension quasi mystique (...).

Olivier Séguret (Libération)
(...) de grands moments, de belles émotions (...). Mais (...) Bellocchio semble n'avoir pas su trancher entre les registres : (...) "La Belle Endormie" fait l'effet d'un film indécis.

Alain Spira (Paris Match)
Trop foisonnant, sans parti pris intéressant, le film dilue l'attention du spectateur qui, heureusement, ne va pas jusqu'à s'assoupir devant cette "Belle Endormie". (...) Ce film choral (...) séduit par son mézé d'histoires servies par de bons comédiens.

Gérard Delorme (Première)
Tout en dénonçant le dogmatisme religieux, [Marco Bellocchio] invite à la réflexion et pose les bases d'une discussion nécessaire, sans vraiment éviter le piège de la dissertation.

Jean-Baptiste Thoret (Charlie Hebdo)
(...) Bellocchio semble un peu perdu, démuni même, face à cette Italie qu'il ne comprend plus qu'à moitié (...). D'où le côté répétitif du film, souvent ostentatoire et finalement convenu. (...) Sa ronde des douleurs finit vite par bégayer autour d'un sujet qu'à la fin du film il n'a visiblement pas trouvé.

Anne Diatkine (Elle)
(...) Isabelle Huppert, (...) grande actrice (...). Le film multiplie les écrans et les références. On ne comprendra pas tous les emboîtements. Et si l'endormi était le spectateur?

Sandy Gillet (Ecran Large)
Un cinéma militant et choral laborieux où s'entremêle la voix d'une Italie à l'agonie et celles de personnages tous caricaturaux.


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