La Maison de la radio

Durée: 1h43 - Genre: Documentaire
Date de sortie: 03 avril 2013
Réalisateur: Nicolas Philibert
Acteurs:

Une plongée au cœur de Radio France, à la découverte de ce qui échappe habituellement aux regards : les mystères et les coulisses d’un média dont la matière même, le son, demeure invisible.


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Bande annonce du film "La Maison de la radio"

Critiques

Jean-Patrick Géraud (aVoir-aLire.com)
Le documentaire a quelque chose d'un ample poème auditif, ambitieux par la variété des registres qu'il explore, rhapsodique dans ses effets de composition et de reprise, vibrant toujours sur le fil invisible de l'écoute.

Jacques Mandelbaum (Le Monde)
Un régal. (...) Ceci, pour l'impression: fascinant, drôle, insolite, racé, élégant. (...) Ceci pour la sensation: délié, acoustique, aérien, pneumatique, fluide, ondoyant.

Serge Kaganski (Les Inrockuptibles)
Film sur un média qui ne s'adresse a priori qu'aux oreilles, "La Maison de la radio" est un grand morceau de cinéma.

Jean Roy (L'Humanité)
"La Maison de la radio", passionnant document, confirme une nouvelle fois le grand talent de Nicolas Philibert. [Il] réussit à rendre (...) l'invisible (...) tangible. Dans le suivi d'un Frederick Wiseman, le réalisateur a vraiment réussi son coup.

Danièle Heymann (Marianne)
On est conquis, entraînés dans cette formidable plongée au coeur de ce "lieu-monde" comme l'appelle Philibert. (...) l'homme qui sait donner à voir.

Cédric Le Penru (Ecran Large)
Le cinéaste de "Être et avoir" a posé sa caméra six mois durant dans le château fort radeau-France (...) Disons-le sans ambages, le résultat est surprenant, instructif et souvent drolatique ; pas d'un mauvais rire gras, mais d'un rire complice qui vient en se prenant d'empathie pour les artisans jusqu'ici invisibles des antennes hertziennes.

Anne Diatkine (Elle)
On quitte le film en se disant que la radio est un média joyeux , peut-être parce que sa matière échappe à l'image.

Marie-Noelle Tranchant (Le Figaroscope)
Vingt-quatre heures pour découvrir ce qui se passe derrière les titres d'émissions, les voix, les musiques et les bruits. Un exercice d'attention et de perception réjouissant.

Pascal Mérigeau (Le Nouvel Observateur)
(...) Les films de Nicolas Philibert ne laissent jamais indifférent : (...) le film est bien dans sa manière, habile et astucieuse, gentiment paresseuse aussi.

Chloé Rolland (Les Fiches du Cinéma)
Nicolas Philibert s'introduit dans une riche, celle de Radio France, où butinent avec passion des journalistes de tous horizons. Un sujet passionnant soutenu par un formidable travail sur le son.

Vincent Thabourey (Positif)
De cette surabondance sonore, Nicolas Philibert dégage une ligne claire, définissant la parole, et par extension la musique comme l'essence de notre humanité.

Christophe Narbonne (Première)
"La Maison de la radio" [est] un objet avant tout plastique ainsi qu'une déclaration d'amour sans équivoque excluant tout discours militant.

La rédaction (Télé 7 Jours)
Nicolas Philibert, dont on a tant aimé le fabuleux documentaire "Être et avoir", (...) s'est immergé au coeur de Radio France. Avec lui, la radio crève l'écran !

Sophie Grassin (TéléCinéObs)
(...) Le film rend hommage au langage (...) et à ses déclinaisons (...). Souvent burlesque (...), parfois émouvante, cette leçon de montage se révèle aussi un (épatant) film sur l'échange, la mise en scène et l'organisation du chaos.

Frédéric Strauss (Télérama)
En allant voir ceux qui parlent dans le poste, Philibert a rencontré des gens qui continuent à être un peu cachés, derrière leurs micros. On sent qu'il a aimé ce mélange de pudeur et d'expressivité qui fait un monde à part. Et un beau film.

Estelle Bayon (Critikat.com)
Superbe projet cinématographique que d'aller en quête de l'invisible qui auréole la grande maison du son. Mais superbement vain. Car si le film est sympathique, il souffre cependant d'une absence d'enjeu conséquente.

Olivier Séguret (Libération)
Certains des personnages ou séquences (...) offre des moments cocasses ou attachants, (...) mais ces instants ne suffisent pas à donner une consistance réellement cinématographique à un projet qui garde toutes les apparences d'un bon programme télé.

La rédaction (Ouest France)
Les voix deviennent des visages, et des métiers de l'ombre se montrent en pleine lumière. Des anecdotes, parfois lugubres, des instantanés, des surprises, des situations comiques, voire triviales. Mais aussi quelques séquences répétitives. Très en longueur.

Ariel Schweitzer (Cahiers du Cinéma)
Quand on pense aux crises profondes qui agitent certaines chaînes de la maison (France Inter ou RFI, notamment), on ne peut qu'éprouver une gêne en voyant que le film ne s'en fait pas l'écho. "La Maison de la radio" est un film élégant, parfois jubilatoire, mais qui, en faisant comme si de rien n'était, manque terriblement de dialectique, de tension, et de véritable enjeu.

Jean-Claude Raspiengeas (La Croix)
Nicolas Philibert commet l'erreur de s'évader de la Maison de la radio (...). Non seulement il ne nous apprend rien mais il ne nous surprend pas (nous avons déjà vu mille fois ces images-là).

Jean-Pierre Lacomme (Le Journal du Dimanche)
Donner à voir du son... Vaste programme à moitié réussi. (...). Si quelques vignettes sont intéressantes ou amusantes, beaucoup de séquences répétitives finissent par lasser.

Pierre Vavasseur (Le Parisien)
Ce défi de passer de l'oreille à l'image était alléchant. Il se révèle, au final, un peu décevant.

Louis Séguin (Transfuge)
(...) Les séquences drolatiques se succèdent, les personnages hauts en couleur fanfaronnent, le tout dans le bunker de l'avenue du Président-Kennedy. Les contrechamps (...) n'existent jamais, donnant l'impression que cette grande ruche, dont le film prend tant de plaisir à montrer l'activité, ne travaille que par et pour elle-même.


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