Les Amants passagers

Durée: 1h30 - Genre: Comédie, Drame
Date de sortie: 27 mars 2013
Réalisateur: Pedro Almodóvar
Acteurs: Javier Cámara, Carlos Areces, Raúl Arévalo, Lola Dueñas, Cecilia Roth

Des personnages hauts en couleurs pensent vivre leurs dernières heures à bord d’un avion à destination de Mexico. La vulnérabilité face au danger provoque une catharsis générale qui devient le meilleur moyen d’échapper à l’idée de la mort.


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Bande annonce du film "Les Amants passagers"

Critiques

Danièle Heymann (Marianne)
Pedro Almodovar qualifie sa comédie d'"irréaliste et métaphorique". Nous la jugerons, pour notre part, magnifique.

Philippe Rouyer (Positif)
(...) Almodóvar a tourné pour son plaisir et pour le nôtre cette fantaisie qui brouille son image d'auteur pour grands festivals internationaux afin de mieux rappeler la nécessité de pratiquer un cinéma libre et personnel. On ne peut que l'en remercier.

Thomas Sotinel (Le Monde)
(...) Il y a là une précision, un esprit (certes dissimulé sous un humour adolescent), qui sont ceux d'un grand metteur en scène.

Pascal Mérigeau (Le Nouvel Observateur)
Autant que par son audace et son refus des conventions, "Les amants passagers" saisit (...) par la rage contenue qui l'anime, par cette colère rentrée que le spectacle du monde d'aujourd'hui inspire à [Pedro Almodovar].

Alain Grasset (Le Parisien)
Pedro Almodovar nous entraîne dans une comédie aéronautique aux dialogues très drôles, bien que parfois choquants, à la fois délirante, gay, kitchissime en diable et transgressive sur tous les plans. Décollage immédiat !

Jean-Baptiste Morain (Les Inrockuptibles)
Voilà bien longtemps qu'Almodóvar n'avait réalisé une pure comédie. L'ensemble est assez joyeux, très farfelu, frais mais aussi élégant. (...) On rit, certes, dans cette métaphore (...) désespérée de l'Espagne actuelle, (...) mais, avouons le, le récit tourne également un peu en rond, malgré des moments de grâce époustouflants (...) ou des idées de cinéma complètement dingues.

Jean Roy (L'Humanité)
Du pur Almodovar, donc brut de décoffrage. Dans cette comédie loufoque, le rire est noir, normal, grande leçon sociale qui est celle de Chaplin. Les chants désespérés sont les chants les plus gais. Chez Almodovar, ce sont aussi les plus gays.

Caroline Vié (20 Minutes)
Cette comédie potache à 500 % n'est certainement pas le meilleur film du réalisateur, mais elle manifeste un goût pour la vie et pour le cinéma fort recommandables. On peut, certes, reprocher au scénario son manque de finesse et aux images leur côté kitsch, mais la sexualité décomplexée que défend Almodóvar est franchement réjouissante.

Jean-Sébastien Chauvin (Cahiers du Cinéma)
Il y avait longtemps qu'on n'avait ressenti chez Almodóvar cette joie irrépressible d'être là, ici et maintenant, de filmer corps et visages inscrits dans le présent des choses. (...) "Les Amants passagers" effleure à peine son dispositif critique (exception faite des plans incroyablement funèbres dans l'aéroport fantôme), refuse toute dialectique violente et subversive qui aurait pu en faire un grand film.

Nicolas Maille (Critikat.com)
"Les Amants passagers" n'a rien de l'accident de parcours dont certains ont voulu le qualifier. Il n'a pas pour autant la force dramatique ni les prouesses esthétiques des précédents mélodrames. [...] Peut-être qu'on fantasmait aussi un peu trop sur le retour d'Almodovar à la comédie et qu'on espérait y retrouver la même spontanéité qu'à ses débuts.

Michel Berjon (Les Fiches du Cinéma)
Almodóvar, plus gay que jamais, renoue avec l'inspiration de ses débuts. Le pétard est mouillé, mais la métaphore sociale n'est jamais gratuite.

La Rédaction (Ouest France)
Une grosse farce déjantée et colorée, mais très inégale. Un divertissement bariolé, à voir comme une parenthèse dans l'oeuvre d'un auteur qui semble juste s'être accordé une pause. Avant de redécoller sans doute pour des destinations plus ambitieuses. On l'espère.

Vanina Arrighi de Casanova (Première)
A chaque fois qu'il sort de l'avion pour reprendre son souffle, l'ex-chef de file de la Movida perd le tempo et du coup, ne retrouve qu'épisodiquement la flamme baroque de ses débuts. Ça reste largement suffisant pour avoir envie de prendre son billet.

Sophie Grassin (TéléCinéObs)
L'humour manque de kérosène et le cinéaste se répète (...) mais le film, gigantesque bordel, se lit comme le chant du cygne de sociétés sur le point de se crasher.

Frédéric Strauss (Télérama)
Si la folie est vraiment là, elle semble un peu rêvée aussi. Cela donne une comédie moins échevelée qu'elle aurait pu l'être, mais moins écervelée qu'il n'y paraît.

Olivier Corriez (TF1 News)
Si le film souffre parfois d'une rupture de rythme, notamment quand le cinéaste sort du huis clos comique de l'appareil, les adeptes du cinéma de Pedro Almodovar retrouveront tout l'univers coloré du cinéaste dans un film léger, souvent drôle et terriblement gai(y).

Frédéric Mignard (aVoir-aLire.com)
Avec de gros souliers qu'il n'avait pas besoin de chausser, Almodóvar fait passer un message économique sur la détresse des classes moyennes, un peu lourd, qui s'accommode guère de l'essentiel du film, à savoir le retour du cinéaste à un cinéma communautaire 100% gay, affranchi du décorum imposé par la perspective d'une sélection dans un grand festival.

Yal Sadat (Chronic'art.com)
Sans cette ambition métaphorique, on aurait plus facilement pardonné au film sa veine purement espiègle : mais, occupé surtout à flatter l'univers personnel d'Amodovar, le projet satirique ici ne bouscule pas grand chose.

Thibaut Sardier (Libération)
S'il y a peu de choses à reprocher aux acteurs (...), le film, (...) dont on ne sait pas très bien s'il va quelque part, (...) ne réussit pas la subtile association de l'absurde et du drame qui fait le succès des bons Almodovar.

Alain Spira (Paris Match)
L'Airbus en folie [de Pedro Almodovar] démontre que l'on peut faire voler un objet plus lourd que l'air. Lourdingue, même ...

Viviane Pescheux (Télé 7 Jours)
Conflits et parties de jambes en l'air sont les ingrédients de ce huis-clos aérien qui, comme l'avion, tourne en rond, bien loin des comédies hilarantes du grand Pedro. Reste quelques pépites osées côté dialogues et une mémorable chorégraphie entre stewards.

Françoise Delbecq (Elle)
Y'a-t-il un metteur en scène derrière la caméra? L'harmonie règne une minute trente, le temps d'un karaoké magnifiquement bien chorégraphié (...). C'est follement drôle, mais ça ne fait pas un film. (...) Une comédie qui fait pschitt.


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