Los Salvajes

Durée: 1h59 - Genre: Drame
Date de sortie: 27 mars 2013
Réalisateur: Alejandro Fadel
Acteurs: Leonel Arancibia, Roberto Cowal, Sofia Brito, Martin Cotari, César Roldan

Quelque part en Argentine. Cinq adolescents s'évadent d'un centre de détention pour mineurs. Déterminés à rejoindre la ville, ils commencent une longue marche à travers la pampa. Ils tuent et pillent les rares personnes qu'ils rencontrent sur leur route, chassent pour se nourrir, se droguent pour s'oublier...


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Bande annonce du film "Los Salvajes"

Critiques

Vincent Ostria (L'Humanité)
La beauté du film provient principalement de sa sobriété élémentaire ; par son sens du bougé et du hasard documentaire, Alejandro Fadel 
se situe dans la lignée du plus cru 
des cinéastes argentins : Lisandro Alonso.

Isabelle Regnier (Le Monde)
Dès [les] séquences inaugurales, "Los Salvajes" vous cloue dans votre fauteuil pour ne plus vous lâcher.

Amélie Dubois (Les Inrockuptibles)
Ce premier film subjuguant du réalisateur argentin Alejandro Fadel (scénariste pour Pablo Trapero), découvert à Cannes l'an dernier à la Semaine de la critique, fait avant tout exister un mouvement de dérive et un état de sauvagerie. Un choix qui n'est pas sans risques car souvent porteur d'une esthétisation douteuse de la violence.

Didier Péron (Libération)
Alejandro Fadel semble exorciser (...) la mort, omniprésente, immémoriale qui poursuit l'individu dans ses moindres mouvements, ses pensées les plus secrètes, matérialisant dans la splendeur des plans la vie qui s'achève en chacun, à chaque instant.

Vincent Thabourey (Positif)
Alejandro Fadel, jeune réalisateur argentin, ne manque pas de talent ! Sa mise en scène, parfaitement maîtrisée, lui permet de mettre sous tension personnages et paysages avec une rare efficacité.

Vanina Arrighi de Casanova (Première)
Alejandro Fadel a posé sa caméra dans la pampa argentine et a laissé agir, avec une assurance bluffante pour un premier film, la magie sauvage qui se dégage de ses jeunes (anti-)héros. (...) Au terme de ce voyage sensoriel, on reste ébloui par le talent de Fadel.

Xavier Leherpeur (TéléCinéObs)
Dans cette fable sépulcrale que l'on pourrait hisser au niveau formel d'un Boorman (...) ou d'un Brook (...), le jeune cinéaste argentin filme un retour à l'état primal avec une puissance sensorielle, scrutant dans la puissance des corps cette régression aux enfers. Quitte, seul point faible de ce premier film brillant, à baliser son scénario de personnages archétypaux.

Romain Le Vern (TF1 News)
En quête d'inédit et de sidération, [le] film cherche clairement à impressionner. Et il y parvient, moins dans les oppositions dialectiques rebattues (...) que dans la maîtrise du son et de l'image, dans la manière de sculpter des corps malades et dans sa capacité à mener ce lent récit d'espoir et d'agonie jusqu'à sa chute inouïe.

Louis Séguin (Transfuge)
"Los Salvajes" (...) est un road-movie envoûtant sur la frontière qui sépare l'homme de l'animal.

Frédéric Mignard (aVoir-aLire.com)
A trop vouloir donner dans l'épure et l'implicite, le réalisateur érige un mur entre ses jeunes évadés et les spectateurs qui se sentent désarmés en émotion à leur égard. Un problème épineux quand on sait que cette expérience hors norme n'est qu'une longue errance de 2 heures, au rythme d'une marche aride, pour des personnages dont le calvaire nous laisse finalement insensibles.

Julien Munoz (CinemaTeaser)
Les errances métaphysiques d'Alejandro Fadel n'entravent qu'assez peu le pouvoir de fascination qu'exerce cette première réalisation à l'état brut.

Gildas Mathieu (Critikat.com)
S'il n'évite pas toujours un symbolisme appuyé et se complaît dans un rythme étiré, "Los Salvajes" affiche néanmoins une indéniable ambition formelle.

Nathalie Zimra (Les Fiches du Cinéma)
Une longue errance dans la pampa, émaillée de morts et de sauvagerie, s'achève dans un panthéisme mystique qui laisse le spectateur déconcerté.

Jacques Morice (Télérama)
Violence, mais aussi contemplation, mystère mystique caractérisent ce premier film argentin, déjà très maîtrisé. La bande-son est à l'affût de tous les bruits de la nature, le rythme balance entre ardeur et torpeur. Certaines images sont redondantes, mais le récit est agencé de manière inédite.

Stéphane Argentin (Ecran Large)
Une échappée sauvage formellement ultra léchée mais fondamentalement ennuyeuse au possible.


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