Pieta

Durée: 1h44 - Genre: Drame
Date de sortie: 10 avril 2013
Réalisateur: Kim Ki-duk
Acteurs: Lee Jung-Jin, Min-soo Jo, Ki-Hong Woo, Eun-jin Kang, Jae-rok Kim

Abandonné à sa naissance, Kang-do est un homme seul qui n’a ni famille, ni ami. Recouvreur de dettes sans pitié et sans compassion, il menace ou mutile les personnes endettées dans un quartier destiné à être rasé.


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Bande annonce du film "Pieta"

Critiques

Pascal Mérigeau (Le Nouvel Observateur)
Une machine infernale est lancée, dont la logique implacable coupe le souffle (...). La réussite de [Kim Ki-duk] n'est pas banale, "Pieta" constituant d'un même élan un thriller haletant, histoire d'une vengeance terrifiante (...) préparée avec une minutie et une invention folles, exécutée avec une froideur glaçante.

Stéphanie Belpêche (Le Journal du Dimanche)
(...), le réalisateur signe un drame poignant sur la rédemption d'un individu dont l'existence est vouée à la violence, sur fond de crise économique.

Alain Spira (Paris Match)
(...) "Pieta" vous bouscule pour mieux vous piétiner. (...) [Kim Ki-duk] réussit à insuffler une force dévastatrice à ses images. (...) Ce Lion d'or au Festival de Venise 2012 a un sacré mordant.

Stanislas Bouvier (Positif)
Pieta, un des meilleurs films de son auteur, est dans la ligne de ses créations personnelles antérieures par les thèmes de vengeance, de protestation sociale et de relations familiales troublées, comme par la vérité et la réalité qui y sont entremêlées.

Estelle Charles (aVoir-aLire.com)
Crépusculaire et cruellement noir, le long-métrage baigne dans une grisaille qui jamais ne se dissipe. (...) Le résultat est un véritable électrochoc, une oeuvre sacrificielle, parfois un brin didactique, critiquant avec sécheresse l'atomisation de nos sociétés.

Aude Boutillon (Ecran Large)
Cruauté, surenchère et toile de fond sociétale : Kim Ki-duk est de retour, tics et névroses à l'appui.

Thomas Sotinel (Le Monde)
Il n'est sans doute pas besoin d'avoir eu connaissance de l'épreuve qu'a traversée le réalisateur pour en ressentir la douleur désespérée, la compassion profonde. Elles donnent à cette Pieta une densité, une intensité (...). Pour autant, Kim Ki-duk n'éclaircit pas sa palette.

Nathalie Zimra (Les Fiches du Cinéma)
Entre "Le Samouraï" et "Danny the Dog", le nouveau Kim Ki-duk est un film sacrificiel et éprouvant à l'étrangeté assumée.

Romain Blondeau (Les Inrockuptibles)
Ce serait pitoyable ou simplement vain s'il n'y avait ici une forme d'inconséquence délirante, une pulsion malsaine qui propulse le film dans la farce grotesque et le distingue du pensum moraliste attendu.

La rédaction (Libération)
Un récit oedipien saturé de séquences ultra-violentes à la limite du supportable.

Gérard Delorme (Première)
Quiconque n'a jamais vu un film du réalisateur sud-coréen pourra se sentir intrigué par sa capacité à créer un univers (...). Les habitués se diront que Kim Ki-duk a déjà raconté la même chose, souvent en mieux.

Romain Le Vern (TF1 News)
(...) Kim Ki-Duk retrouve un peu de son inspiration avec "Pieta" (...). Le cinéphile qui avait aimé ses premiers films subversifs et violents (...) , sera ravi de retrouver le réalisateur sud-coréen (...) renouant avec ses obsessions et ses effets de style passés (...). Ce film du chaos et de la destruction pourrait bien être celui de la renaissance pour Kim Ki-Duk.

Damien Aubel (Transfuge)
Pieta est une plongée dans l'envers noir de la Corée - sa violence endémique (...), ses paysages industriels à la Dickens. Mais derrière le vernis artyesthétisant (...) on ne trouve qu'une vision douteuse trempant dans une complaisance doloriste (...).

Gaspard Nectoux (Cahiers du Cinéma)
Entièrement perdu dans la complaisance crasse et l'emphase, le réel coincé dans son point aveugle, le cinéma de Kim Ki-duk ne voit ni ne produit plus rien.

Ariane Beauvillard (Critikat.com)
On ressent à chaque changement de rythme et presque à chaque plan la présence d'un réalisateur persuadé de son propre talent et de la force profonde des séquences dont l'hystérie est pourtant assez vaine.

Arnaud Schwartz (La Croix)
Outrancière et terriblement appuyée, sa démonstration, d'un symbolisme grossier, laisse de marbre.

Nicolas Schaller (TéléCinéObs)
(....) Le film, rabougri, se partage entre dolorisme hystérique, symbolisme lourdaud et quelques répliques impossibles sur le capitalisme corrupteur.

Samuel Douhaire (Télérama)
"Pietà" est (...) d'un sérieux sinistre. (...) Les interminables séquences d'ultraviolence, filmées avec complaisance par Kim Ki-duk, semblent avoir été conçues pour épater le bourgeois.

François-Guillaume Lorrain (Le Point)
Voir la critique sur le site du Point.

Marie-Noelle Tranchant (Le Figaroscope)
Lion d'or à Venise, le film se veut un chemin de croix vers le pardon et la rédemption, mais il est d'une brutalité et d'une cruauté souvent intolérables.


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