Alps

Durée: 1h33 - Genre: Drame
Date de sortie: 27 mars 2013
Réalisateur: Yorgos Lanthimos
Acteurs: Aggeliki Papoulia, Ariane Labed, Aris Servetalis, Johnny Vekris, Stavros Psyllakis

ALPS est le nom d’une société secrète. ALPS propose d’étranges services au moment du décès d’un proche. Est-ce qu’il s’agit de tromper la mort ou la vie? Qu’importe, avant tout, il s’agit d’obéir à Mont Blanc. Et pour Mont Blanc, il faut respecter les règles, toutes les règles…


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Bande annonce du film "Alps"

Critiques

Jérôme Momcilovic (Chronic'art.com)
"Alps" n'est affaire de deuil et de mort qu'au sens où le cinéma est héritier de la fantasmagorie : il n'y a que des zombies ici parce qu'il n'y a plus que des spectateurs et des acteurs ; parce qu'il n'y a plus que de la représentation, que des scènes, des dialogues - en somme, plus que du cinéma, sans caméra nulle part pour en faire un spectacle.

Jean-François Rauger (Le Monde)
Les qualités d'"Alps", toutes de rigueur théorique, reposent ainsi sur un questionnement illustré par le coup de force que scénario et mise en scène imposent au spectateur le plus réticent devant l'artificialité du projet.

Benjamin Untereiner (Les Fiches du Cinéma)
Parfois dur et dérangeant, "Alps" vaut l'effort qu'il demande par ses qualités d'écriture et de mise en scène.

Romain Blondeau (Les Inrockuptibles)
Le film sait heureusement dépasser son dispositif, parfois un peu systématique, et devient passionnant lorsque l'un de ses personnages, privé de rôle dans les familles en deuil, vire à la démence. (...) Il n'est pas interdit (...) de considérer "Alps" comme un beau documentaire cinglé sur la condition des acteurs.

Dominique Widemann (L'Humanité)
[Alps] avance selon une chorégraphie de fragments filmés en beaux plans, depuis des placements de caméras aux angles singuliers. (...) Ponctué de plans serrés sur de menus objets, de regards et postures insondables, [il] n'en est pas moins un film d'action.

Gilles Esposito (Mad Movies)
Le meilleur de "Alps" réside (...) dans la violence interne du groupe, attisée par la trahison de l'héroïne (...) et débouchant sur une sorte de burlesque froid et cruel.

Vincent Thabourey (Positif)
Mutique et anxiogène, elliptique et cinglant, "Alps" s'envole vers des sommets narratifs où l'oxygène se fait rare.

Jacques Morice (Télérama)
Le film court-circuite toutes sortes de discours obligés, de normes sociales et de codes esthétiques, en les remplaçant par une forme singulière de non-sens. Il ne tient peut-être pas toutes ses promesses. N'empêche : chacune ou presque de ses séquences recèle une idée, qui nous le rend captivant.

Romain Le Vern (TF1 News)
En surface, "Alps" ressemble à un assemblage de saynètes a priori disparates et digressives. En substance, Lanthimos autopsie un monde en crise où les sentiments se marchandent, où les personnages se métamorphosent, où les couleurs sont mortes et où (...), les motivations les plus intimes (...) s'expriment au détriment de l'utopie collective.

Kévin Bertrand (aVoir-aLire.com)
Un film énigmatique au scénario ingénieux, mais qui manque cruellement d'empathie.

Marianne Fernandez (Critikat.com)
Du jeu de rôles étendu qu'il a conçu, Lanthimos tire un récit maîtrisé – mais qui se perd, hélas, dans une mise en scène trop aride.

Gérard Delorme (Première)
Il ne manque pas grand chose pour transformer le potentiel de ce qui, en l'état n'est qu'une série de sketches plus ou moins improvisés, hésitant entre le film choral et la comédie de moeurs. Finalement, "Alps" trouve un semblant d'équilibre en se concentrant sur le personnage d'une infirmière qui joue plusieurs rôles.

Romain Blondeau (Transfuge)
Si l'on peut craindre à terme le systématisme de la formule de ce nouveau cinéma grec (...), il faut reconnaître à Alps le mérite de creuser avec une inspiration intacte la même vision d'un monde absurde et opaque : un monde dirigé par la folie.

Simon Riaux (Ecran Large)
Nanti d'un très bon concept, Lanthimos déploie des trésors d'ingéniosité pour ne jamais aborder son sujet ni nous raconter une véritable histoire.

Sophie Grassin (TéléCinéObs)
Yorgos Lanthimos, cinéaste de la nouvelle vague grecque (...), ne comble pas les espoirs mis en lui (...) mais il tente au moins un film de science-fiction qui ne dirait pas son nom, à la fois absurde et funèbre, sur la mise en scène, le jeu, la répétition.

Clémentine Gallot (Cahiers du Cinéma)
Les longs plans fixes de cette énigme opaque et glacée achèvent d'enfermer le film dans une caricature creuse, un petit théâtre mortifère.


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