Berberian Sound Studio

Durée: 1h32 - Genre: Epouvante-horreur
Date de sortie: 10 avril 2013
Réalisateur: Peter Strickland
Acteurs: Toby Jones, Cosimo Fusco, Eugenia Caruso, Antonio Mancino, Tonia Sotiropoulou

1976 : Berberian Sound Studio est l'un des studios de postproduction les moins chers et les plus miteux d'Italie. Seuls les films d'horreur les plus sordides y font appel pour le montage et le mixage de leur bande sonore.


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Bande annonce du film "Berberian Sound Studio"

Critiques

Caroline Vié (20 Minutes)
Pour frissonner original, foncez découvrir "Berberian Sound Studio" de Peter Strickland. Cet hommage au cinéma de genre transalpin bénéficie d'une bande-son sublime propre à alimenter vos cauchemars.

Mehdi Omaïs (Metro)
Cette oeuvre-hommage aux gialli de Dario Argento se vit comme une expérience sensorielle. Sans suspense ni sang, (...) visuellement magnifique, cet objet filmique non identifié a (...) l'intelligence de suggérer sans jamais montrer. Aussi radicale qu'originale, [la] proposition cinématographique [de Peter Strickland] fera date.

Jean-Baptiste Thoret (Charlie Hebdo)
Esthétiquement, "Berberian Sound Studio" est une merveille, souvent intelligente (...), et les aficionados d'Argento (...) auront de quoi s'occuper. Mais l'hermétisme du film (...) risque de conduire bon nombre de spectateurs vers la sortie. Tant pis pour eux.

Aurélien Allin (CinemaTeaser)
Une expérience cryptique certes, mais du genre que l'on n'oublie pas.

Vincent Avenel (Critikat.com)
Exercice de style dont la rudesse en découragera plus d'un, le film est pourtant une déclaration d'amour au cinéma d'une grande et belle intensité.

Emanuelle Frois (Le Figaroscope)
A sa manière, pertinente et impertinente, Peter Stricklande rend hommage au giallo, film de genre erotico-horrifique qui connut son heure de gloire dans les années 60.

Jean-François Rauger (Le Monde)
On peut voir le film de Peter Strickland (...) comme un hommage cinéphile, un film de terreur, une comédie étrange et une relecture des clichés cinématographiques pas très éloignée de ce qui a rendu Brian De Palma célèbre.

Léo Soesanto (Les Inrockuptibles)
C'est très beau. La force du geste de Strickland est de dénuder la magie du ["giallo"] pour mieux le ré-enchanter. (...) Ces (...) déviations originales culminent dans l'idée rondement exécutée de faire de "Berberian Sound Studio" un "giallo" sans meurtre.

Alain Spira (Paris Match)
Insolite, virtuose, et vertigineusement hermétique, ce drôle d'objet cinématographique est à regarder de toutes ses oreilles.

Adrien Gombeaud (Positif)
Chez Strickland, le cinéma écoute pour mieux voir. il fusionne le sexe et l'horreur dans un giallo invisible à l'oeil nu.

Romain Le Vern (TF1 News)
"Berberian Sound Studio" se révèle extrêmement libre et ouvert, jouant habilement de ce qui se passe dans la tête du personnage principal comme dans celle des spectateurs.

Virgile Dumez (aVoir-aLire.com)
Que les fans soient bien prévenus, les seules victimes ici sont des fruits et des légumes que les bruiteurs écrasent pour signifier des morts violentes que l'on ne voit jamais à l'écran. Peter Strickland a donc eu le mérite d'inventer le premier film d'horreur végétarien.

Patrick Antona (Ecran Large)
Manquant de cette puissance que l'on ressent à la vision des meilleurs gialli du genre et des De Palma des années 70, "Berberian Sound Studio" tire quand même son épingle du jeu grâce à sa profonde originalité et en se montrant respectueux des codes dont il démonte assez habilement certains des artifices.

Stéphanie Belpêche (Le Journal du Dimanche)
Cet objet atypique rend un hommage drôle et fantaisiste au "giallo", ce genre entre le polar et l'horreur qui a connu son heure de gloire dans les années 1970.

Cyrille Latour (Les Fiches du Cinéma)
Peter Strickland suggère la violence sans jamais la montrer. Un surprenant hommage au giallo qui tourne à l'exercice de style. Hypnotique ou ennuyeux ?

La rédaction (Libération)
Peter Strickland a pondu un drame psy, voire social, hommage aux giallos des années 70, lent et répétitif.

François Grelet (Première)
"Berberian Sound Studio" se pose (...) comme un drôle d'objet arty, techniquement stupéfiant, (...) enrobé dans une splendide imagerie "giallo". Le problème c'est (...) le manque total d'incarnation du récit, (...) qui tire lentement le film vers le bas.

Jakuta Alikavazovic (Transfuge)
Dans ce film de genre intellectualisé, Peter Strickland filme avec ferveur les bandes magnétiques et le matériel analogique, quitte à perdre de vue son propos et l'histoire.

Yann Lebecque (L'Ecran Fantastique)
Au moins Santini a-t-il l'honnêteté d'aller jusqu'au bout de sa démarche et, face au vide qu'est "Berberian Sound Studio", on est soudain tenté de découvrir cet improbable "Equestrian Vortex" dont on n'entend que la bande son, pour enfin s'offrir quelque chose à son regard - puisque, après tout, voilà bien ce que le cinéma est censé nous offrir.

Nicolas Schaller (TéléCinéObs)
Le second film de Peter Strickland (...) fascine dans un premier temps par sa maîtrise formelle (...) et (...) s'essouffle vite, plombé par une idée de scénario à peine digne d'un court-métrage, symptomatique du film d'auteur fumeux qui aborde le cinéma de genre en le prenant de haut.

Aurélien Ferenczi (Télérama)
On regrette (...) que cadrages chiadés et bande-son singulière (cris et musique expérimentale) finissent par tenir lieu de scénario, limitant l'efficacité d'un film intrigant.


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