Le Premier homme

Durée: 1h41 - Genre: Drame
Date de sortie: 27 mars 2013
Réalisateur: Gianni Amelio
Acteurs: Jacques Gamblin, Catherine Sola, Maya Sansa, Denis Podalydès, Ulla Baugué

Août 1957. Un écrivain célèbre d’une quarantaine d’années, Jacques Cormery, rend visite à sa mère qui demeure à Alger. La ville est en état de guerre. Il se souvient de ses années d’écolier et de collège, de ses amis européens et algériens et de M. Bernard, son instituteur.


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Bande annonce du film "Le Premier homme"

Critiques

Marie-Elisabeth Rouchy (TéléCinéObs)
Gianni Amelio adapte avec beaucoup de sensibilité le livre posthume d'Albert Camus (...) et rend admirablement les déchirements d'une Algérie où amis d'autrefois sont devenus ennemis. Porté par des interprètes formidables de chaleur et de justesse et par une mise en scène vibrante d'empathie, "Le Premier Homme" est un bel hommage à la douleur des deux camps.

Virgile Dumez (aVoir-aLire.com)
De nombreuses scènes fleurent bon la reconstitution historique consciencieuse, au point de retirer au long-métrage une grande part de spontanéité. C'est d'autant plus dommage que le point de vue du réalisateur sur les évènements d'Algérie est vraiment pertinent.

Corinne Renou-Nativel (La Croix)
(...) le long-métrage de Gianni Amelio souffre d'une réalisation par trop appliquée, comme paralysée par le respect dû à son sujet [mais] Jacques Gamblin campe superbement le personnage de Jacques Cormery dans un mélange touchant de simplicité, de cordialité et de tourments tus. Denis Podalydès excelle aussi dans le rôle de l'instituteur humaniste.

Pascal Mérigeau (Le Nouvel Observateur)
(...) La maitrise de Denis Podalydès (...) fait merveille. Le film manque peut-être un peu de force et de personnalité, mais il touche souvent juste.

La Rédaction (Ouest France)
Une reconstitution appliquée et un peu trop sage, mais portée par la prestation émouvante de Jacques Gamblin.

Fabien Baumann (Positif)
"Le Premier Homme", (...), demeure un film étrange. On est à mille lieues du biopic. On découvre Camus, certes, son enfance si pauvre, le miracle républicain qui fera du fils de femme de ménage un prix Nobel de littérature, mais nul rosebud au bout de la pelote reconstituée.

Frédéric Strauss (Télérama)
Voilà matière à des portraits réussis, les comédiens apportant à la fois une sensibilité et une force à même de faire d'eux les figures marquantes de toute une vie. Le personnage de l'enfant, futur écrivain, convainc hélas moins, mélange de charme simplifié et d'opacité parfois frustrante.

Sandy Gillet (Ecran Large)
Malgré l'implication évidente d'un Podalydès et dans une moindre mesure de Gamblin, le film peine à porter à l'écran le roman inachevé et autobiographique d'Albert Camus dont on doute que Gianni Amelio en ait saisi toutes les ramifications historiques et littéraires.

Thomas Sotinel (Le Monde)
(...) Le film de Gianni Amelio suit à la lettre les préceptes les plus désuets de la mise en images. Lumière impeccable, interprétation compassée (...) musique de bon goût donnent au moins envie de revenir au texte, sans parvenir à prendre un sens sur l'écran.

Patrick Flouriot (Les Fiches du Cinéma)
Amelio adapte le dernier roman inachevé : le résultat est compassé et scolaire. Mais les acteurs sont excellents.

Romain Blondeau (Les Inrockuptibles)
Il y avait là une story idéale qu'embrasse avec l'académisme d'usage l'Italien Gianni Amelio. Recourant à tous les artifices du genre (reconstitution appliquée, acteurs vieillis grâce à des postiches), il repasse ainsi par toutes les stations de la vie de Camus dans un livre d'images conventionnel et un peu vain.


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