Le Repenti

Durée: 1h27 - Genre: Drame
Date de sortie: 10 avril 2013
Réalisateur: Merzak Allouache
Acteurs: Nabil Asli, Adila Bendimered, Khaled Benaissa

Algérie. Région des hauts plateaux. Un jeune homme court dans la neige trainant son balluchon. Rachid est un islamiste maquisard qui regagne son village grâce à la loi de "Concorde civile".


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Bande annonce du film "Le Repenti"

Critiques

Virgile Dumez (aVoir-aLire.com)
Marqué par une narration elliptique, ce film sur les conséquences de la guerre civile algérienne s'insinue doucement pour mieux nous coller un uppercut à l'estomac.

Arnaud Schwartz (La Croix)
Écrit avec subtilité par le réalisateur lui-même, le scénario laisse entrevoir, autour de ce fil, toute la complexité humaine et sociale que recouvre la loi de "concorde civile".

Pierre Vavasseur (Le Parisien)
Tourné avec les moyens du bord, servi par des acteurs à la sobriété efficace, "Le Repenti" est un film sans effets. Il ne s'agit pas, pour Allouache, de fournir du spectacle mais d'être au plus près d'un traumatisme qui meurtrit encore, et pour longtemps, sa nation.

Thomas Fouet (Les Fiches du Cinéma)
Le film de Merzak Allouache se distingue par son récit finement allusif et sa forme maîtrisée. Malgré un léger fléchissement en bout de course, une proposition pertinente et tenue.

Jacques Morice (Télérama)
Par ses déplacements incessants, par ses passages dans des logements qui semblent provisoires, par sa manière de filmer chaque protagoniste comme une personne poursuivie, [Merzak Allouache] montre la hantise à l'échelle d'un pays.

Arnaud Hée (Critikat.com)
L'efficacité – réelle – du film est en ce sens aussi sa limite, fonctionnant à la manière d'un circuit fermé qui ne dit et ne montre jamais rien de plus que est dit et montré. Mais ce qui est dit et montré mérite assurément de l'être.

Thomas Sotinel (Le Monde)
(...) Le repenti en est-il un ? Comment peut-il coexister avec les survivants des massacres de la guerre civile ? Merzak Allouache répond par un film sec, fait de silences et de gestes esquissés, ponctué d'éclats de violences.

La rédaction (Libération)
Le film fait mal, dans un final étouffant, mais pour y parvenir, brouille les cartes trop longtemps.

Bernard Achour (Première)
[Le film est] porté par un prologue et un final foudroyants (...), mais la construction à suspense du scénario s'égare dans une opacité qui dévoie presque la brûlante actualité du propos.

Bernard Achour (TéléCinéObs)
Au demeurant très bien tenu, le parti pris de suspense à rebondissements et de mystère donne (...) au film un aspect un peu déroutant.

Frédéric Mercier (Transfuge)
Même si le cinéaste ne fournit aucune explication et nous laisse à la traîne de son récit, on est immergés dans cette ambiance de "concorde civile" où se dessine l'image d'un pays tout en rancoeur souterraine et violence contenue.

Vincent Malausa (Cahiers du Cinéma)
Après des comédies ratées ("Chouchou", "Bab el web"), Merzak Allouache était revenu à un cinéma plus engagé où l'enjeu du grand sujet (l'immigration dans "Harragas", les printemps arabes dans "Normal!") écrase souvent toute ambition de mise en scène. Il y a du mieux dans "Le Repenti".

Stéphane Argentin (Ecran Large)
Un film sauvé du désintérêt par son dernier quart d'heure très fort et politisé.

Amélie Dubois (Les Inrockuptibles)
L'entêtement de Merzak Allouache à emmurer son film dans les non-dits et une ambiance plombée, pour lui donner naïvement du poids, relève du supplice.

François-Guillaume Lorrain (Le Point)
Voir la critique sur le site du Point.


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